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L'année scolaire 2019 / 2020 est divisée en deux

1er septembre 2020

Au premier semestre l’accent était mis sur la formation continue des enseignants chez qui j’ai pu constater un très grand intérêt. Une collaboration fructueuse s’est créée dans les écoles maternelles de Goudiyaba et de Sédhiou. Visiblement, les enfants profitent des nouvelles formes d’enseignement, accompagnées de matériel de jeux et d’activités diverses.

Et moi, j’éprouve une grande joie d’accompagner les enfants curieux et motivés dans leur développement. La joie des tous petits, leur fierté pour ce qu’ils ont appris, tout cela rayonne dans leurs yeux et leur cœur. Et ensuite Corona est arrivé … Les écoles sont fermées jusqu’à la rentrée prochaine en octobre 2020. Quel dommage.

Ainsi, au deuxième semestre nous nous sommes concentrés d’autant plus aux nouvelles constructions. Plusieurs bâtiments sanitaires et d’écoles maternelles ont été réalisés, plus que planifiés. Le résultat nous réjouit également beaucoup. Abene, Sédhiou, Bougbo où la couverture d’un bâtiment s’est transformée en fête avec tous les habitants du village, comblée de gratitude et avec beaucoup d’humour.

Maintenant, le quatrième essai de rentrer en Suisse a enfin abouti. Bien sûr, actuellement je suis restreinte un peu pour pouvoir organiser des activités en faveur de l’association.

Malgré tout nous sommes confiants pour davantage de dons. Il est prévu que je retourne au Sénégal en novembre 2020.

Avec la présentation suivante des diapos, Elhadji Dieme nous donne un tour d’horizon des bâtiments réalisés au deuxième semestre, jusqu’à la période des pluies en juillet 2020.

Musique sénégalaise, Kora et percussion : Elhadji Mamadou Dieme. (Saamaleyka)

 
Pour ceux qui ont envie de plus de musique, voir le CD actuel sur la gauche : Saamaleyka, Coucou

CHF 25, dont CHF 5 pour kindergardens4senegal. Commande: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Avec des salutations automnales
Marielle Furter

Un événement inoubliable

Samedi, 13 juin 2020

Quelle aventure merveilleuse j’ai pu vivre dans le village lointain de Bougbo, ensemble avec mon partenaire de projet Elhadji Dieme. La couverture du toit planifiée du nouveau bâtiment de l’école maternelle construit par la population est devenue pour les deux parties une journée joyeuse et festive. Les ouvriers très motivés nous ont attendus. Même avant de décharger les dernières tôles ondulées, ils en avaient déjà installé les premières. Avec le début de la saison des pluies nous avons craint la détérioration du bâtiment construit uniquement de briques en sable et torchis. Le toit quadrilatéral s’est monté rapidement. Nous avons vite compris que le travail s’est effectué d’une manière absolument professionnelle et que notre fonction de surveillance technique n’a été guère nécessaire.

Et quelle merveilleuse surprise quand soudainement un groupe multicolore a apparu. Toutes les femmes du village s’étaient réunies pour m’accueillir et m’accompagner à l’école en chantant et en dansant. Un cercle s’est formé pendant qu’un vieux seau en plastique servait pour battre le rythme pour le chant et la danse. Des représentations théâtrales spontanées y ont été insérées qui m’ont fait rire de tout cœur. C’était un spectacle vivant dans toutes ses facettes, et bientôt on m’a demandé de reprendre leur style de danse spécial : sautant sans cesse sur une jambe, l’autre pied bat le rythme en continu. Un vrai défi sportif et il y a eu beaucoup de fou rire, surtout quand je me suis massé les muscles endoloris par les sauts continus.

En peu de temps des enfants et des adolescents, des femmes et des hommes, oui, le village entier, ont été présents et tous ont passé la journée avec nous jusqu’à ce que, juste au soleil couchant, le dernier angle du toit a été couvert. Encore une dernière photo avant la tombée de la nuit noire et vite, vite rentrer à la maison. Avant notre départ, il y a eu encore une fois beaucoup de mots de reconnaissance et des gestes de remerciement. Cette grande joie se reflète directement au fond de mon cœur.

Un oeil qui pleure…, mon vol de retour du 12 mai a été annulé

Un oeil qui rit…, je peux accompagner les travaux actuels du complexe de l’école maternelle jusqu`à leur fin